mardi 20 juillet 2010

Docteur à tuer - Josh Bazell

Quatrième de couverture :

Le Dr Peter Brown est interne dans le pire hôpital de Manhattan. Il a du talent pour la médecine, des horaires infernaux et un passé qu'il préférerait taire. Qu'il s'agisse d'une artère bouchée ou d'un projet machiavélique de procès pour erreur médicale, il connaît le mal qui se tapit dans le coeur des hommes. Il faut dire que, dans une autre vie, le Dr Brown a été Griffe d'ours, un tueur à gages pour la mafia. Eddy Squillante, son nouveau patient, n'a plus que trois mois à vivre, et peut-être moins, lorsqu'il découvre que sous les traits de son nouveau médecin se cache Griffe d'ours. Avec la mafia, le gouvernement et la mort en personne qui s'abat sur l'hôpital, le Dr Brown parviendra-t-il à survivre et à saisir sa dernière chance de rédemption ?

Premier roman de Josh Bazell, lui-même médecin, Docteur à tuer est boosté à l'adrénaline et à l'humour. Time Magazine l'a sélectionné pour son originalité parmi les meilleurs romans de l'année 2009. Et Leonardo DiCaprio incarnera prochainement le Dr Brown au cinéma.


J'ai choisis ce livre comme je le fait malheureusement très rarement, c'est-à-dire par hasard. J'avais envie d'un polar puis après avoir lu la quatrième de couverture, j'avais envie de le découvrir.

Le rythme rapide nous offre l'intérêt nécessaire pour tourner les pages les unes après les autres sans s'en rendre compte. L'humour est grinçant et les notes en bas de page sont originales mais le roman en soi est simple. Il aurait gagné à être plus étoffé. J'ai l'impression qu'on a tout misé sur l'humour spécial de Bazell.

Contrairement à ce que j'aurais cru, ce sont les retours en arrière que j'ai préféré. Le personnage principal raconte son enfance, sa rencontre avec la famille Locarno qu'il choisit comme modèle, ses premiers amours et des anecdotes du début de sa "carrière" dans la mafia. Sa nouvelle carrière et son histoire avec Squillante, son patient mourant, ne m'ont malheureusement pas intéressées. Je m'attendais à la fin à une poursuite haletante dans l'hôpital mais la scène finale m'a déçue.

Au final, je dirais que le premier roman de Josh Bazell se laisse lire mais il n'est pas un grand roman. Il aura fait l'affaire pour quelques après-midis ensoleillés sur le patio mais je sais déjà que je n'en garderai pas un grand souvenir.

5 commentaires:

Karine:) a dit…

J'en avais entendu parler en bien il y a un moment! Je vais aller souligner dans le petit carnet maudit!!

Marguerite a dit…

@ Karine :) : Ce n'est pas un "grand" polar mais ça se lit bien !

Emilie a dit…

Il avait été proposé lors d'un partenariat bob à un moment, j'aurai aimé le lire mais bon j'ai tellement de livres prioritaires!

Marguerite a dit…

@ Émilie : Ah tiens, je ne savais pas qu'il avait été offert chez Bob ! Il est bien mais d'autres valent plus la peine selon moi.

Kitty a dit…

Bonjour
J'ai bien aimé aussi, surtout à cause du caractère original du héros, loin des modèles habituels du toubib de polar
http://kittylamouette.unblog.fr/index.php?s=Bazell