vendredi 12 septembre 2008

Balzac et la petite tailleuse chinoise - Dai Sijie

Quatrième de couverture :

"Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... - Quel éblouissement! - Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde."

Étant dans l’atmosphère des Jeux olympiques de Pékin dès la cérémonie d’ouverture (je suis une inconditionnelle des J.O. !), je suis allée à la librairie avec l’idée de me procurer un roman où l’histoire se passe en Chine. Premier livre repéré répondant à ce critère : Balzac et la petite tailleuse chinoise. J’avais vu une partie du film tiré du roman sur une chaîne payante où l’on diffuse des films sans trop y avoir porté attention.

Balzac et la petite tailleuse chinoise est ma première expérience avec la littérature asiatique. C’est un très beau roman. Parfois poétique, parfois plus réaliste, il m’a ouvert les portes de la Chine sous le règne de Mao. Je ne connaissais pas beaucoup cette époque et j’ai bien appris sans que le tout soit trop lourd côté détails historiques. Ce livre sur la passion des livres m’a même donné le goût de lire quelques classiques. Enfin, ce n’est toujours pas chose faite ! Des côtés négatifs ? Il n’y en a pas beaucoup… J’aurais voulu connaitre le nom du narrateur (simple curiosité) mais ce n’est qu’un détail. Et puis, 228 pages, c’était définitivement trop court !

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